Devenir modéliste : mon parcours de la seconde STD2A au BTS MMV

Aujourd’hui, je vais te partager mon parcours pour devenir modéliste.

Pourquoi j’ai choisi cette voie ?

Est-ce que j’ai toujours rêvé d’être modéliste ?

Je te dis tout !

À la base, je n’étais pas prédestinée à devenir modéliste

wendy chaupard modéliste
Coucou, c’est moi. Ce n’est pas une photo de moi petite mais bon on fera avec.

Ça va peut-être te surprendre, si tu me suis depuis un moment sur les réseaux sociaux et que tu vois la passion que je mets dans mes contenus…

Mais, je n’étais pas du tout « prédestinée » à être modéliste.

A la base, je ne savais même pas que ce métier existait avant ma réorientation en 2nde Arts Appliqués.

Quand j’écoute des podcasts ou que je lis des parcours, j’ai l’impression que la plupart des personnes dans la mode te diront :

  • qu’ils étaient passionnés de mode depuis petite,
  • que leur mère ou leur grand-mère cousait et du coup, leur a appris la couture,
  • qu’ils ont grandis au milieu de tissus, etc.

Moi ? Rien de tout ça 😂

Envie de m’épanouir dans mon travail

En revanche, ce que je peux te dire, c’est qu’à l’école primaire, j’avais vite compris qu’on passait beaucoup plus de temps à l’école qu’à la maison.

Et, que ça pourrait potentiellement être la même chose « quand je serais grande » avec un travail.

Donc, je me souviens de m’être dit « Pourvu que je n’ai pas l’impression de travailler. J’ai envie de m’amuser et de prendre du plaisir tous les jours dans mon travail ».

C’était vraiment très important pour moi que mon travail ne soit pas quelque chose de pénible ou un travail dans lequel je ne m’épanouie pas du tout.

C’était (et c’est encore le cas aujourd’hui en 2024), inenvisageable que je ne m’épanouisse pas dans mon travail.

C’est comme ça que j’ai décidé que je voulais faire un métier créatif ou artistique car j’aimais beaucoup :

  • créer des choses de mes mains,
  • dessiner,
  • imaginer des histoires,
  • la géométrie,
  • et passer du temps sur l’ordinateur.

Ceci dit, je n’avais pas d’idée précise de métier.

C’est comme ça qu’en 3ème quand il fallait choisir son orientation, j’ai fait des pieds et des mains pour aller en Arts Appliqués.

Et plus précisément le Baccalauréat Technologique Sciences et Technologies du Design et des Arts Appliqués (STD2A) à l’Assomption de Bondy.


Ma seconde en bac techno STD2A (un enfer)

C’était pas gagné pour aller dans cette voie.

À la base, on voulait m’envoyer en bac pro et je ne voulais absolument pas y aller.

On a essayé de me dissuader de m’orienter en Arts Appliqués, de me dire que c’était dur, etc. Mais, je n’aime pas qu’on me dise ce que je peux faire et ce que je ne peux pas faire.

J’avais besoin d’expérimenter par moi-même pour me faire ma propre idée, même si ça allait être un échec.

C’était vraiment ma pire année scolaire 😂

Le niveau dans cette école était assez élevé et malgré le fait que j’étais une bosseuse, j’avais du mal à maintenir mes moyennes.

En plus de ça, l’école était assez éloignée de chez moi donc ça rajoutait de la fatigue supplémentaire, en plus des cours.

Donc, sans surprise, à la fin de l’année vers Avril 2011, on me laisse 2 options :

  • soit je redouble,
  • soit je vais en bac pro pour devenir étalagiste.

Franchement, redoubler pour tout refaire, c’était hors de question et j’avais de très mauvais souvenirs de mes cours de maths (autant j’adorais la géométrie mais les maths, c’était pas mon délire).

Le bac pro qu’on me proposait dans cette école ne me convenait pas non plus. Étalagiste, ça ne me parlait pas plus que ça.

Donc, je me suis demandée ce que j’allais faire du coup, vu que les Arts Appliqués, ça n’a pas marché pour moi.


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Le bac pro MMV ou comment je me suis orientée à devenir modéliste

Vu l’époque de l’année, il fallait que je trouve une solution très rapidement pour trouver une autre formation ET une autre école vers Avril-Mai (ce qui est assez tard voire très tard dans l’année pour se réorienter et qui, par la même occasion, a fait le bonheur de ma mère lol).

Cependant, au cours de mon année d’Arts Appliqués, j’ai constaté que j’étais plus intéressée par le vêtement que par le reste.

Je me souviens que, sur mon carnet de croquis, je dessinais beaucoup de personnages avec des vêtements.

Et j’avais un autre carnet avec des personnages déjà dessinés et qu’il ne me restait plus qu’à les habiller.

(Tapes TopModel Dessin sur Google et tu verras quel genre de carnet c’était)

Et par le plus grand des hasards, je discute avec une camarade de classe (une certaine Mathilde 😊) qui me dit que :

  • elle aussi se réoriente car elle voulait devenir modiste pour faire des chapeaux (déjà je me sens moins seule dans ma réorientation 😂)
  • je devrais contacter lycée Albert de Mun à Paris car il propose un bac pro Métiers de la Mode-Vêtements (le bac qu’elle va faire aussi).

Donc, je choisis de suivre son conseil, de demander un entretien et de faire les portes ouvertes de l’école.

J’avoue que c’était pas le coup de foudre aux premiers regards quand j’ai vu les machines industrielles 😅

J’ai tout de suite imaginé les usines de production à la chaîne et je me suis demandé si ça allait vraiment me plaire de coudre sur le long terme… genre tous les jours.

La révélation

Sauf qu’en discutant avec les professeurs et élèves pendant les portes ouvertes, j’ai compris que je ne serais pas formée ni au stylisme ni à la couture mais au métier de ✨modéliste de mode✨.

Et j’ai vite compris que ça concilierait mes 3 passions d’enfance :

  • La géométrie : en traçant les formes de vêtement et le dessin technique du vêtement
  • L’informatique avec la CAO/DAO : en utilisant le logiciel Modaris pour créer les formes de vêtements informatiquement cette fois
  • Les travaux manuels : avec la couture, le moulage, le tracé etc.

Et là, je me suis dit que c’est peut-être ça qu’il me faut 💡

Après les portes ouvertes, il me restait un stage de fin d’année à faire pour ma seconde Arts Appliqués et j’ai choisi de le faire dans une entreprise de tapisserie où j’ai pu apprendre à utiliser une machine à coudre.

Et par chance, ma tutrice avait fait la même formation que je m’apprêtais à faire (les choses sont bien faites).


En toute franchise, pendant ces 3 années de bac pro, j’ai réellement senti que j’avais trouvé ma voie. C’était la révélation pour moi vraiment.

Parce qu’il faut savoir que je suis quelqu’un qui…


Se lasse très vite

Ça veut dire que j’aime apprendre et découvrir beaucoup de choses.

Mais, au bout de 4 à 6 mois, j’ai l’impression d’avoir fait le tour. C’était pareil quand je travaillais dans une entreprise.

Petite, je commençais pleins d’activités (sport, cours d’anglais, tout ce que tu veux) et au bout de 6 mois, j’en avais marre, je ne voulais plus y aller. J’étais passée à autre chose.

Il y a très peu d’activités que je tiens sur le long terme :

  • mon métier de modéliste
  • Clo3D
  • la marche sportive
  • l’entrepreneuriat

C’est tout, je crois.

Donc, quand je te dis que le modélisme, c’est une révélation, c’est sincère 😂


Le BTS Métiers de la Mode-Vêtements (MMV)

Après l’obtention de mon Bac Pro MMV avec mention 😊, je poursuis mes études en BTS Métiers de la mode-Vêtements dans la même école.

Pour moi, c’était comme une version plus approfondie du bac pro.

On a revu ce qu’on avait appris en bac pro et aborder d’autres domaines en profondeur.

Donc, à mon sens, c’était une suite logique.

Ce que je pourrais regretter du BTS, c’est qu’on n’a pas appris à faire les bases.

Car la plupart du temps, on partait de bases déjà faites pour créer de nouveaux modèles. 

Il y a 2 choses qui expliquent qu’on a pas appris à le faire :

  • le manque de temps : en BTS, on a toujours certaines matières générales comme le français, les mathématiques, la physique etc.
  • en entreprise, les bases sont déjà construites : on ne repart pas de 0 à chaque fois qu’on lance un nouveau modèle.

Voilà pour mon parcours du bac pro au BTS ou « comment j’ai décidé de devenir modéliste ».

Pour lire mon parcours du BTS à aujourd’hui, clique ici


Et toi ?

Dis-moi en commentaire :

  • si tu as toujours rêvé de lancer ta marque ?
  • le déclic qui t’a poussé à créer ta marque

À bientôt,

Wendy

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