Aujourd’hui, j’ai envie de te parler de l’histoire de mon engagement éco-responsable.
J’avais envie de le faire ici car c’est plus durable que sur les réseaux sociaux.
Et pour que tu comprennes que ce n’est pas juste une mode ou une tendance pour moi, mais bien quelque chose qui a pris le temps de germer petit à petit.
Parce que mon engagement éco-responsable n’a pas commencé avec la mode.
Mon engagement d’aujourd’hui est né d’un mélange de choses dont je vais te parler dans cet article.
L’éducation reçue pendant mon enfance
Respecter la nature
Depuis petite, ma mère m’a éduquée à ne pas jeter mes déchets par terre.
Ça peut peut-être te sembler évident et extrêmement normal.
Mais, malheureusement, chaque jour, je constate que ça ne l’est pas pour tout le monde.
Chaque jour, je constate des déchets au sol, des cannettes, des cigarettes… etc.
Par exemple, une fois, j’ai vu un truc qui m’a sidéré :
J’allais prendre le bus pour aller en mission dans les locaux de mon client et j’ai vu une femme qui mangeait une viennoiserie.
Jusque là, rien d’anormal.
Sauf qu’elle a jeté l’emballage par terre comme si c’était parfaitement normal 🤦🏽♀️
Franchement, ça m’insupporte à un point, tu ne peux même pas imaginer.
Parce que je me dis que c’est pas comme si il n’y avait pas suffisamment de poubelles.
Et quand bien même il n’y en avait pas, c’est pas le bout du monde de garder ses déchets avec soi le temps d’en trouver une.
Sans parler de ceux qui sont en voiture et qui baissent leurs fenêtres pour jeter leurs déchets dans la nature, parce que c’est évident que la planète est une poubelle 🙄
Pour moi, s’engager pour l’écologie, ça passe par des petites actions (anodines) comme celle-ci : commencer par ne pas jeter ses déchets par terre.
Premier déclic aux alentours de mes 14 ans
Pendant mon adolescence (et même encore aujourd’hui), je passais beaucoup de temps sur Youtube.
Et un jour, je suis tombée sur cette vidéo “The Story Of Cosmetics” de The Story of Stuff Project.
Ça a été un premier électrochoc pour moi car dans cette vidéo, il était expliqué que nos produits du quotidien (crème pour le corps, shampooing…) étaient bourrées d’ingrédients… douteux.
En plus, c’était pile au moment, où j’apprenais à m’occuper de mes cheveux naturels.
L’impact de cette vidéo sur ma vie quotidienne
Quand j’ai vu cette vidéo, je me souviens être allée dans ma salle de bain, avoir regardé les ingrédients et j’ai commencé à jeter des produits à la poubelle.
Tellement, j’étais choquée de mettre des trucs pourris sur ma peau et mes cheveux.
Je me souviens qu’après ça, j’avais identifié des ingrédients comme le Sodium Laureth Sulfate qui fait mousser le produit (pour donner un effet de lavage et de nettoyage) mais qui assèche les cheveux.
Ce qui est un vrai problème vu que j’ai déjà le cuir chevelu sec.
Modification de ma routine de soin
C’est là aussi que j’ai commencé à utilisé l’application INCI Beauty pour scanner les codes barres des produits et voir si ils étaient clean ou non.
INCI Beauty c’est comme l’application YUKA pour scanner les aliments.
Puis, j’ai simplifié ma routine corporelle et capillaire.
Et je me suis intéressée à la création de produits fait-maison avec Aroma Zone.
Je me souviens de mes premières Chantilly de Karité : c’était pour ramollir le beurre de karité et que ce soit plus facilement applicable sur la peau et les cheveux.
Ma découverte du Zéro Déchet
L’autre découverte qui a influencé mon engagement éco-responsable est le Zéro Déchet.
J’ai découvert le Zéro Déchet en lisant un magazine féminin où il y avait un article qui parlait de Béa Johnson.
Malheureusement, je ne me souviens plus du nom du magazine en question (j’aurais bien aimé te le citer).
L’histoire et le livre de Béa Johnson m’ont beaucoup intrigué puis je l’ai finalement acheté à la FNAC.
L’objectif du Zéro Déchet ou Zero Waste est de ne pas générer de déchets (ou le moins possible, comme avec le Low Waste).
J’ai dévoré ce livre et j’ai commencé à appliquer certains principes (car il y en a qui sont très extrêmes pour atteindre le Zéro Déchet).
J’essayais aussi de convaincre mes proches, de leur parler de l’achat en vrac… (je crois que je les ai biiiiien saoulé avec ça 😂).
Après, je suis aussi aller sur des blogs pour apprendre à faire des éponges Tawashi à partir de chaussettes trouées 😂
Je me souviens avoir demandé à mon oncle de créer le cadre qui permettait de créer ces éponges.
Le compostage
C’est aussi grâce à ce livre que je me suis intéressée au compostage de fruits et légumes.
À l’époque, j’étais en appartement puis je suis passée en maison et j’ai acheté mon composteur de jardin.
Puis, je suis repassée en appartement et j’ai acheté un petit composteur (car j’ai accès à un jardin et un plus grand composteur).
Maintenant, j’ai hâte qu’ils mettent un bac à compost collectif dans ma ville 😂
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Ma découverte du minimalisme
L’autre élément qui a eu un impact sur mon engagement éco-responsable est la découverte du minimalisme.
Le “minimalisme” a commencé en triant ma chambre.
Quand on passe de l’enfance à l’adolescence puis à l’âge adulte, on se rend compte qu’on accumule beaucoup de choses. Et il y a des trucs qu’on ne souhaite pas garder.
Puis, j’ai commencé à voir des contenus sur des blogs, Pinterest, Youtube puis plus tard un documentaire sur le minimalisme.
Juste pour préciser le concept du minimalisme : c’est d’éviter de s’encombrer avec ce qui est superflu.
Donc, si tu possèdes des choses, tu t’assures que ces choses te sont utiles et t’apportent de la joie, mais il ne faut pas que ça t’encombre.
Donc, je faisais déjà du tri mais c’est allé plus loin avec le minimalisme.
L’impact du minimalisme dans ma façon de consommer
C’est avec le minimalisme que j’ai appris à revoir ma façon de consommer et à me poser certaines questions avant d’acheter comme :
- est-ce que j’en ai vraiment besoin ?
- est-ce que j’en ai pas déjà un à la maison ?
Ou encore à attendre un peu avant d’acheter.
Réfléchir à l’encombrement que ça pourrait causer.
Ceci dit, ça ne n’empêche pas d’acheter des trucs “plaisirs”.
En fait pour moi, l’essentiel, c’est d’acheter en toute conscience et non de façon impulsive et guidé par les bas prix (sinon, on achète n’importe quoi et ça traine, on regrette, bref).
Mes expérimentations avec le minimalisme
La garde robe minimaliste
J’avais même testé d’avoir une garde-robe minimaliste pendant mes années de conseillère de vente.
À l’époque, c’était facile parce que j’avais des codes couleurs à respecter au travail.
Mais avec le temps, je me suis dit que je n’avais pas envie de m’habiller qu’avec des couleurs sombres (noir, gris, bleu marine ou blanc, etc.). Je trouvais ça déprimant et c’est souvent ce qui est “vendu” avec le minimalisme.
Après, il y a tout un spectre.
Il y a ceux qui sont dans l’extrême : en mode, certaines personnes ont un certain nombre d’objets chez eux.
D’autres qui avaient une garde-robe variée mais ils s’assuraient juste que tous leurs vêtements soient portés (comme avec Madeleine Olivia, j’aimais bien son approche).
Aujourd’hui, je ne me considère pas comme minimaliste mais j’ai gardé certaines habitudes.
Le minimalisme avec les cartons
J’avais testé la Packing Party de The Minimalists 😂
L’idée, c’est d’emballer tous tes objets dans des cartons et de n’en sortir QUE ce qui est indispensable.
De cette façon, si tu n’arrives pas à te décider sur quoi garder et quoi donner ou jeter, cette expérience peut t’aider.
C’était assez drôle parce qu’à l’époque, mes parents ne comprenaient pas du tout mon délire avec les cartons de déménagement dans ma chambre… alors que je ne déménageais pas 😂
Les créateurs qui m’ont inspirés pour le minimalisme
Je te mets ici quelques créateurs de contenus qui m’ont impactés pendant cette période.
- Madeleine Olivia
- Rachel Aust
- Jenny Mustard
- The Minimalists
- Ils ont aussi un documentaire sur Netflix : The Minimalists – Less Is Now
La newsletter Idécologie
Je suis très peu de newsletters mais je suivais religieusement celle-ci : Idécologie.
De mémoire, elle était envoyée chaque mardi matin.
Et quand je te dis religieusement, je ne blague pas. J’attendais ces mails.
Dans ces mails, les rédacteurs partageaient des astuces écolo à mettre en place dans son quotidien.
Et (il me semble) qu’on ne pouvait pas avoir ces conseils ailleurs que par ce biais là.
Je ne me souviens plus comment j’ai trouvé cette newsletter mais j’étais ravie de la recevoir.
Aujourd’hui, elle n’existe plus mais il y a un livre du même nom que les rédactrices ont rédigés pour clôturer le chapitre avec leur communauté.
Ce que je fais aujourd’hui
L’impact de mes découvertes sur ma vie quotidienne
Aujourd’hui, je ne suis pas 100% Zéro Déchet ni 100% minimaliste.
Mais j’ai toujours des habitudes liées à ces pratiques.
Disons que ces découvertes ont eu un impact sur moi et que j’ai gardé ce qui m’était le plus utile et applicable à un instant T.
J’essaye aussi de temps en temps de participer à des évènements pour ramasser les déchets comme « Nettoyons La Nature » avec Leclerc, par exemple.
Pour certains achats, par exemple, j’achète du reconditionné (surtout pour mes téléphones, j’ai encore du mal pour les ordinateurs).
Et en général, je garde très longtemps mes appareils (environ 5 ans et plus) et objets.
L’impact de mes découvertes sur mon travail
Le fait d’avoir vécu tout ça fait qu’utiliser des outils comme Clo3D semble être une évidence pour moi.
Clo3D fait partie des outils qui me permettent d’être plus alignée avec mon métier et le secteur de la mode.
Par exemple, je n’aime pas stocker : donc le fait de faire mes patrons virtuellement et des prototypes virtuels pour mes clients (marques de vêtements et patrons de couture) fait que je suis 100% en accord avec moi-même.
Non seulement, ça ne prends pas d’espace dans le monde physique.
Mais ça me permet aussi d’agir à mon échelle pour participer au changement du secteur de la mode.
Mon approche de l’écologie
Personnellement, je fais partie de ceux qui pensent que il y a tout un spectre entre être sensible à l’écologie et ne pas l’être du tout.
On peut très bien se situer au milieu et c’est OK.
Pour moi, le plus important, c’est encore et toujours l’intention sincère de vouloir agir et faire de son mieux pour tendre vers le positif.
Je crois que c’est important d’agir petit à petit et de ne pas sous-estimer ses actions (qu’elles soient bonnes ou mauvaises, comme jeter ces déchets dans la nature).
Je crois également qu’on n’a pas besoin d’être parfait pour être engagé.
Et je crois aussi qu’il est important de ne pas blâmer les autres qui essayent de faire de leur mieux ou qui ont du mal à se détacher de certaines habitudes : chacun son rythme.
Et de toutes façons, ce n’est pas en blâmant les autres ou en les faisant culpabiliser que les gens auront envie de faire des efforts.
Par exemple, ma façon d’agir principale, c’est d’utiliser Clo3D dans ma méthode de travail.
En sachant que je passe beaucoup de temps à travailler, ça me permet d’agir quotidiennement.
Par contre, je ne suis pas infaillible ni irréprochable et je vois qu’il y a certains aspects de ma vie perso où je peux faire des efforts.
Mon engagement éco-responsable : Conclusion
Voilà pour ce long article sur mon engagement éco-responsable !
Comme tu peux le voir, ça n’a pas commencé avec la mode.
C’est plutôt un ensemble d’expériences personnelles qui ont naturellement impactés mon travail et donc, mon envie de m’engager pour une mode éco-responsable.
Et toi, d’où te vient ton engagement éco-responsable ?
Est-ce que c’est un documentaire qui a créé le déclic chez toi ?
À très vite,
Wendy 👩🏽💻
Consultante et Formatrice – Modéliste Clo3D Freelance, j’aide les entrepreneuses ambitieuses à créer leurs vêtements pour leur marque de mode ou de patrons de couture, avec pédagogie et bienveillance.
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