Avant de lire cet article, je pensais que plus on gagnait en expérience dans le métier de modéliste et moins on appréhendait de mettre au point des modèles.
Et que petit à petit, on entrait dans une sorte de zone de confort où on est plus à l’aise.
Tellement à l’aise, qu’on aurait eu la sensation d’avoir fait le tour du métier et qu’on finirait par s’ennuyer.
Mais ça, c’était avant. Cet article m’a fait changé de vision.
J’ai sélectionné 3 paragraphes d’un article qui m’a inspiré l’année dernière et que je souhaitais partager avec vous. C’est une interview d’un modéliste indépendant qui s’appelle Michael Gunther et qui travaille avec la marque RÉUNI.
Je vous recommande vivement de lire cet article en entier car je trouve qu’il y a trop peu de témoignage « du terrain » sur ce métier et qu’il reste encore méconnu. Mais aussi, parce que j’ai trouvé ce post inspirant.
Bonne lecture.
L’ARTICLE : MICHAEL GUNTHER – MODÉLISTE PAR VOCATION par RÉUNI

Rien qu’en lisant le titre, j’avais hâte de lire l’article.
Je me suis dit « Ah ! Trop bien, un modéliste qui parle de son métier ! ».
Comme je le disais en introduction, il y a trop peu de témoignages sur le métier de modéliste à mon goût. Et encore moins de témoignages de Modéliste Freelance. Alors que je suis sûre qu’on est bien plus nombreux(ses) à être freelance qu’il y a de témoignages.
Utiliser mes articles pour parler de mon métier
D’ailleurs, c’est en partie pour cette raison que j’ai voulu mettre le métier de modéliste en avant avec ce blog, expliquer ce qu’était le métier.
Puis en devenant moi-même freelance, j’ai eu envie de tenir un carnet de bord de mon évolution personnelle. Mais aussi professionnelle : mes tâtonnements, mes réussites, mes doutes… je désire être transparente et à ma façon, porter un témoignage de ce beau métier.
En ayant fait un article en mai sur le fait de ne jamais rien prendre pour acquis, quand j’ai lu cette phrase, je me suis dit que je n’étais pas la seule à le penser. Cette phrase m’a rassurée et a confirmé ce que j’avais moi-même constaté avec mon expérience.
Rien est acquis.
Nouveau modèle, nouveau défi
En étant au début de ma carrière, voir quelqu’un qui a beaucoup plus d’expérience que moi tenir ce discours me rassure davantage.
Je me dis que je suis sur la bonne voie et que si parfois je tâtonne, je galère, c’est normal en fait.
Que oui, chaque modèle sera un nouveau défi avec de nouveaux problèmes à résoudre.
Et ça me va.
C’est une garantie pour moi que je ne risque pas me lasser puisque je devrais constamment sortir de ma zone de confort. Et comme vous le savez bien, c’est en sortant de sa zone de confort qu’on apprend des choses.
Mettre au point un vêtement en tenant compte de plusieurs morphologies

Je comprends parfaitement quand Michael Gunther dit que c’est un vrai challenge. Parce que à l’école, on construit des vêtements pour une taille 38, dite standard, qui sera la taille de base.
Puis, on essaye la toile sur un mannequin cabine pour retoucher tout en s’assurant de ne pas faire des retouches qui sont trop propres à la morphologie de ce mannequin cabine et trop proches du sur-mesure. Car l’idée est que le vêtement « aille à tout le monde ».
ℹ️ MANNEQUIN CABINE : Une personne qui travaille pour une entreprise sur qui on essaye les toiles pour retoucher et s’assurer que le vêtement est confortable.
Or, ici, RÉUNI souhaite que les vêtements aillent à un maximum de morphologies en essayant la toile sur différentes personnes. Ce qui fait que c’est une toute autre approche car il faudra à chaque fois, tenir compte de toutes ces morphologies pour retoucher.
C’est un vrai défi.
Je m’en suis moi-même rendue compte en faisant des vêtements pour des proches qui ont des morphologies différentes. C’est un très bon exercice car il te confronte à plusieurs cas de figures et retouches différentes.
Puisqu’il faut savoir que même si la construction du modèle est bien faite, c’est en essayant sur la personne que l’on verra si la toile est bien réglée. Et bien souvent il y a des ajustements à faire qui sont « décidés » par la morphologie de la personne.
Puis si tu essayes cette même toile sur une autre, tu auras encore d’autres problèmes car encore une fois la morphologie sera différente.
Voilà pour ces 3 paragraphes qui m’ont fait voir mon métier autrement.
Je vous laisse lire l’intégralité de l’article en suivant ce lien ⤵️
À bientôt,
Wendy
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