
C’est la fin de l’année 2021 et on se retrouve aujourd’hui pour en faire mon bilan professionnel.
Je n’ai pas l’habitude de faire des bilans de l’année. J’ai commencé à le faire avec mon activité de free-lance car je pense qu’il est important de prendre le temps de se rendre compte du travail accompli et de voir notre évolution.
J’avais déjà fait un bilan de mes 6 premiers mois en tant que jeune modéliste freelance où je parlais de ma progression et comment j’avais pris mes marques.
⬇️ Je vous invite à jeter un coup d’oeil si vous ne l’avez pas lu ⬇️
Mais dans ce bilan, je veux évoquer mon évolution depuis janvier 2021 jusqu’à maintenant. Et je veux surtout parler de mon ressenti.
PLAN
- Janvier : avant de me lancer en Freelance
- Après mon lancement
- Ce que m’apporte le freelancing
- Et maintenant
- Ma boutique Etsy
- Les articles sur mon parcours
- Conclusion
JANVIER : AVANT DE ME LANCER EN FREELANCE
En janvier, j’étais pas heureuse professionnellement.
J’étais au chômage et j’ai très mal vécu cette période. Ça m’a renvoyé à ma sortie de BTS en 2016 puis plus tard en 2019, où j’avais du mal à trouver un emploi parce que « je n’avais pas suffisamment d’expériences professionnelles en poste » aux yeux des recruteurs.
Et ce, malgré mes 5 stages de plusieurs semaines chacun effectuées durant ma formation.
Je pensais vraiment que mes stages et mon alternance allaient être un vrai plus pour trouver du travail plus facilement. Mais je me suis leurrée.
LE PROBLÈME DES OFFRES D’EMPLOIS
Quand je voyais toutes ces offres d’emplois avec une expérience exigée de 5 ans minimum, clairement ça me déprimait.
Il y avait très très peu d’annonces pour les débutants. C’était rare. Et vous imaginez bien que quand il y avait des offres d’emplois qui acceptaient les débutants, la concurrence avec les autres jeunes diplômés était rude.
Je me disais : « Et nous qui sortons de l’école, comment on fait pour avoir de l’expérience si on ne nous laisse pas notre chance ? Si on ne nous laisse pas l’occasion d’appliquer ce qu’on vient fraîchement d’apprendre pendant notre formation ? »
Je me souviens que lorsque j’étais vendeuse, un recruteur m’avait appelé pour me proposer un poste de modéliste. Puis il s’était ravisé car selon lui, ça faisait trop longtemps que je n’avais pas occupé mes fonctions (depuis mon dernier stage).
L’ironie de la chose c’est que j’avais justement pris ce poste de vendeuse pour ne pas rester sans activité professionnelle. Et parce que je ne trouvais pas de poste dans le modélisme (car souvenez-vous je n’avais pas « suffisamment d’expérience » dans le modélisme 🙃🙃). C’est clairement le serpent qui se mord la queue.
Je me sentais qualifiée pour le poste auquel je postulais
Et le truc c’est que quand je regardais ces offres d’emplois, je me sentais concrètement capable de faire les tâches demandées pour le poste. Je me disais que j’avais appris les bases à l’école parce que tous les autres cas de figures s’apprennent uniquement avec la pratique en entreprise. Et de toutes façons, l’expérience s’acquiert en faisant les choses sur le terrain. Donc je ne comprenais pas où était le problème 🤷🏽♀️
Mais bien souvent certaines entreprises n’ont pas envie de prendre (perdre ?) le temps de former. Elles préfèrent des gens qui sont tout de suite opérationnels (et souvent en poste, probablement en CDI, vu l’expérience demandée).
En fin de compte, j’avais l’impression qu’on ne me « donnait pas le droit d’exercer » mon métier, qui est aussi ma passion et pour lequel j’ai été formée. Tout cela m’a beaucoup frustrée.
Je ne savais pas comment je pourrais faire pour être modéliste un jour.
ALORS, QUE FAIRE ?
Faire un énième stage ? Le faire à l’étranger ? Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Est-ce que ça fera vraiment la différence sur mon profil ?
J’espère que le recrutement et les offres d’emplois finiront par évoluer. Car c’est le genre de freins qui poussent certaines personnes passionnées au départ, à se réorienter vers un métier où on sera plus souple avec l’expérience exigée mais qui n’était pas le premier choix des postulants. Et c’est dommage.
En plus, je n’avais pas de contacts pour être pistonnée. Et on était (et on est encore) en pleine crise avec la pandémie alors mon avenir professionnel était plus qu’incertain.
APRÈS MON LANCEMENT
Mais heureusement après la pluie vient le beau temps.
Heureusement que j’ai eu l’idée de me créer mon propre emploi en me mettant à mon compte en Février et donc en me lançant en freelance.
Ça me rappelle qu’en 2016 après l’obtention de mon BTS, une conseillère à la mission locale m’avait conseillé de me créer mon propre poste et de regarder auprès des jeunes créateurs, sans faire allusion au freelancing. Elle imaginait plus des candidatures spontanées.
De toutes façons, en 2016, je ne me sentais pas prête à me lancer en freelance. Je pensais qu’il fallait avoir des années d’expériences derrière soi pour se lancer, alors que pas du tout.
D’ailleurs, une des collègues d’une amie lui avait justement dit que faire des missions freelance était le meilleur moyen de prendre confiance en ses capacités.
J’ai découvert que le freelancing était la voie la plus adaptée pour moi
J’ai pas envie de dire que je me suis lancée en freelance « par défaut » parce que ça sonne négatif. Et je ne le vis pas du tout mais vraiment pas du tout comme quelque chose de négatif, comme quelque chose que j’ai choisi par dépit.
Au contraire, quand j’ai décidé de me lancer, j’ai vu le freelancing comme une opportunité, un moyen d’évoluer, d’atteindre mon but, de grandir et de m’épanouir.
Je pense que c’était simplement mon chemin et que c’était un mal pour un bien. Et que si les choses ne fonctionnaient pas comme je voulais, c’est que quelque chose de meilleur m’attendrait plus tard et c’est le cas.
Je me voyais en CDI comme mes anciens camarades, puis en CDD ou en intérim pour la flexibilité qu’apportaient ces deux derniers contrats.
Ce sont des voies « classiques » et en réalité, on ne nous propose pas vraiment de se mettre à son compte après nos études.
Mais ces contrats n’étaient sûrement pas ma voie surtout que j’avais déjà un attrait pour les choses que m’apporte le freelancing.
CE QUE M’APPORTE LE FREELANCING
J’aime beaucoup le fait de :
- Choisir ses horaires de travail
- Travailler que quand on a envie et aux moments où on se sent le plus productive
- Prendre autant de pauses qu’on veut quand on en a envie et/ou besoin
- Travailler de la maison
J’ai rarement habité à moins de 30 minutes de mon école ou de mon lieu de travail. Ce qui veut dire que je devais me lever tôt pour prendre les transports et espérer arriver en avance.
Aujourd’hui, étant donné que mes déplacements sont ponctuels, je ne me déplace que quand j’en ai besoin. Donc, je subis beaucoup moins mes temps de trajets, les problèmes de transports, les transports bondés aux heures de pointe…
Et étant casanière de nature, c’est un vrai plus de travailler de chez moi.
- Le rapport prestataire/client qui est beaucoup plus d’égal à égal selon moi et qui s’apparente à de la collaboration par rapport à celui d’employeur/employé
- Être rémunérée à sa juste valeur (en fixant ses propres tarifs) et à hauteur du travail réalisé
- Prendre des rendez-vous / organiser des sorties quand on veut
ET MAINTENANT
Aujourd’hui, je peux dire que je me sens heureuse professionnellement.
Je ne me suis jamais sentie aussi épanouie professionnellement qu’avant de m’être lancée en freelance.
C’est encore le début, je suis freelance depuis peu de temps mais je me sens vraiment bien.
J’ai encore telllllement de choses à apprendre sur mon activité, tant sur mon métier que sur le freelancing et c’est motivant 😁 ! Et je veux garder cet état d’esprit où je suis ouverte à l’apprentissage, un esprit « d’amateur ».
Je suis optimiste pour l’avenir de ma carrière et je suis patiente. Je sais que les choses (surtout celles qui en valent la peine) demandent du temps pour se mettre en place.
ET… J’AI CRÉÉ MA BOUTIQUE ETSY !
Eh oui ! C’est la dernière actualité de l’année 2021. C’est un nouveau challenge, une nouvelle expérience.

Pourquoi j’ai créé cette boutique ?
J’ai eu l’idée de créer cette boutique en faisant des cadeaux pour mes proches. Je me suis dit : « Et si je vendais mes créations ? »
Et c’est là que j’ai commencé à avoir des idées qui fusaient pour ce petit e-shop et des idées de ce que je pourrais vendre dessus.
En plus, je me suis dit que ça serait une bonne façon pour les personnes qui n’ont pas besoin de mes services de modéliste de soutenir mon travail si elles le souhaitent.
Pourquoi Etsy ?
Comme je l’ai dit sur Instagram, je n’ai pas pour ambition de faire de cette boutique une « multinationale » ou de créer ma marque.
C’est pourquoi je l’ai dissocié de mon site. Cette boutique est pour moi comme un hobby, un « à côté », où je réalise des produits volontairement beaucoup plus simples que mes missions freelance. Pour le fun.
Et j’aime bien l’idée de travailler sur des projets plus complexes avec mes clients, sur des vêtements et de donner vie à leurs idées, etc.
Et de mon côté, concevoir des choses très simples avec cette boutique juste pour le plaisir de créer sans me prendre la tête et de tenir un petit e-shop. Ça crée mon équilibre à moi.
Qu’est-ce que je vends ?
Pour les choses simples, j’ai choisi de créer des accessoires en tissus en petite quantité.
Ça peut être des chouchous faits à partir de chutes, des sacs… bref tout ce que j’aurais envie de créer comme accessoires et de proposer sur ma boutique.
Je fais tout de A à Z du choix du tissu, en passant par le patronnage et la fabrication et je veux être la seule à concevoir ces produits.
Et aussi parce que je suis soucieuse de bien faire les choses ⬇️
J’avais envie de me fournir en « fin de rouleaux » pour les tissus mais :
- Il faut soit acheter au rouleau : et franchement pour ce que je vais faire, à mon échelle, je n’ai aucun intérêt à acheter un rouleau. Je ne vais pas faire (et je n’ai pas envie de faire) de grosses quantités pour mes pièces ni de collection
- Sinon les prix au mètre sont trop élevés : vu ce que je fais avec cette boutique, je n’ai pas envie d’investir des sommes démesurées. Je ne trouve pas ça intéressant.
Donc pour le moment, je me fournis de façon classique, ce qui convient mieux à mon usage et à « l’enjeu » de ma boutique en attendant de trouver une alternative adaptée.
Et en terme de matières, pour l’instant, je n’utilise que du coton.
Si vous avez des questions sur ma boutique, n’hésitez pas à les poser en commentaire ou sur les réseaux sociaux.
⬇️ Et pour la visiter, c’est par ici ⬇️
LES ARTICLES SUR MON PARCOURS
Ici, je vous ai remis les derniers articles sur mon parcours et le freelancing.
CONCLUSION
Voilà, c’est tout pour mon bilan et le dernier article qui clôture cette année 2021.
C’était important pour moi de le faire et d’être transparente sur mon état d’esprit professionnel surtout avant le freelancing. Parce que ça n’a pas été fun et je ne veux pas vous montrer que les belles choses ✨, que les réussites ✨
Mais à travers cet article, je veux aussi vous montrer que ce n’est pas parce qu’on traverse une période difficile que ça durera éternellement. Et que bien souvent, des choses meilleures nous attendent.
Mes voeux pour l’année 2022
Et en cette fin d’année, je vous souhaite pleins de bonnes choses pour l’année 2022.
Je vous souhaite le meilleur et surtout la santé pour mener à bien tous vos projets qu’ils soient professionnels ou personnels.
Je vous souhaite également d’être épanoui•e personnellement et professionnellement. Étant donné qu’on passe le plus clair de notre temps au travail, c’est important de s’y sentir heureux•se.
Merci
Merci à tous les clients qui m’ont fait confiance. Vous me challengez au quotidien et me permettez de faire tourner mon activité.
Merci à tous ceux et celles qui me suivent sur les réseaux sociaux, qui lisent mes articles, qui laissent des commentaires sur mes publications et articles… Je vous suis reconnaissante 😊
Et de mon côté, il y a pleins d’articles et de choses qui arrivent pour 2022 donc « restez dans les parages » 😂
J’ai toujours à coeur de partager sur tout ce qui concerne mon activité.
J’espère sincèrement que mes articles vous seront utiles, vous feront vous sentir moins seul•e si vous galérez et vous inspireront pour aller de l’avant.
À l’année prochaine (c’était plus fort que moi 😂),
Wendy
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